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Pierre Belouin
- Eraser dream / Max (en ligne)
- Flux 1 (en ligne)
- Gay Pride 1995 (en ligne)
- London (en ligne)
- LP Hardy / Cat (en ligne)
- Paris au printemps (en ligne)
- PXP Project (en ligne)
- To sit unched up (en ligne)
A l’ère de la postmodernité, le champ de l’art est régulièrement traversé par des objets qui interrogent son espace et l’élasticité de ses limites. L’œuvre de Pierre Belouin pourrait être un de ces objets aux contours flous et à l’appréhension fuyante. Revendiquant la pratique de l’art comme moyen de collaborations, l’artiste devient le cœur d’un réseau ouvert multipliant les ramifications et le développement de projets en tout genre (du partenariat au commissariat en passant par l’édition de disques, l’organisation de concert...).
Ce qui signe d’emblée le travail de Pierre Belouin, c’est le désir affirmé de multiplier les champs plutôt que de les soustraire et d’inscrire ainsi sa pratique au sein du label Optical Sound (dont il est le créateur) dans sa production plastique. Qu’elle soit jouée ou citée (les références se rencontrent avec une certaine érudition), la musique, son actualité et son histoire, ses codes et ses croisements, y constitue donc le socle à partir duquel tout s’élabore. Se mêle alors, sur une même vibration, l’expérience sonore et la sensation visuelle.
Guillaume Mansart.
Samuel Bester
Samuel Bester est initié à l’art par l’artiste Falk Veyran en Suisse où il passe ses premières années. Il suit ensuite des études d’arts appliqués à Nî mes, puis à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg où il prend conscience, avec son professeur Jean-François Guiton, de l’importance que la vidéo va prendre dans sa vie et dans sa recherche artistique. Des rencontres avec Sarkis, Robert Cahen, Jochen Gerz et Harun Farocki nourrissent sa démarche. Aujourd’hui monteur et réalisateur, il partage sa vie et son travail entre Marseille, Strasbourg et l’Allemagne. Aux frontières des genres, ses films sont souvent d’inspiration documentaire et expérimentale.
Claude Bossion
- Amateurs d’indépendances (en ligne)
- Bakounine fait de la barque (en ligne)
- Cadence molle (en ligne)
- Chronique urbaine 1,2 et 3
- Enquête préliminaire sur quelques vies ordinaires (en ligne)
- Essai sur l’expressivité manuelle (en ligne)
- Evocation du Dragon (en ligne)
- Film Collectif (en ligne)
- Gouizette (en ligne)
- Gouizette au ski (en ligne)
- Gouizette à la campagne (en ligne)
- Gouizette erotica (en ligne)
- La sculpture molle (en ligne)
- La tentation du flou (en ligne)
- Les boules bien observées (en ligne)
- Les poules (en ligne)
- Marx au squatt des Récollets (en ligne)
- Memoire d’outremer
- Mickey Rouillé (en ligne)
- New-york memories (en ligne)
- Oiseaux 1 (en ligne)
- Paris la Nuit (en ligne)
- Reina Africana (La) (en ligne)
- Ryksyk ou forceps (en ligne)
- Tigritude : installation / vidéo (en ligne)
- Valeska Gert (en ligne)
- Villa Noailles, hommage à Teo Hernandez (en ligne)
Né dans le sud de la France en 1963, Claude Bossion étudie la sociologie et le cinéma à Paris avec Jean Douchet, Annie Comolli et Dominique Noguez. Artiste, il expose des installations réalisées à partir de fi lms amateurs, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Réalisateur, il met en scène le quotidien d’acteurs anonymes. il monte à partir d’archives familiales des anciennes colonies françaises le documentaire « Mémoires d’Outremer ». Suite à ce fi lm, il fonde la cinémathèque d’inédits Cinémémoire.net. En 2008, il conçoit le projet « Mémoires Partagées », qui consiste à ramener dans les anciennes colonies françaises la mémoire cinématographique collectée auprès des cinéastes amateurs.