Tigritude : installation / vidéo
« Le tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore »
En 1962, Wole Soyinka oppose la tigritude au célèbre concept de négritude, fondé par Léopold Sédar Senghor.
« I said : « A tiger does not proclaim his tigritude, he pounces ». In other words : a tiger does not stand in the forest and say : « I am a tiger ». When you pass where the tiger has walked before, you see the skeleton of the duiker, you know that some tigritude has been emanated there. » (...)
Homme est mauvais 2, (L’)
L’homme est mauvais, et l’appât du gain n’est pas le moindre de ses vices...Mise en images drôle et décalée de notre pauvre condition humaine. Deux très courtes séquences de 30" et 40"
Rallye Auto
Rallye Auto est le film d’un « document de Stéphane Chabriw » diffusé sur « FR3 ». Ces informations sont, à un moment donné, écrites sur l’écran de la télévision. Cette mise en abîme provoque plusieurs effets qui nous éloignent du document d’origine : la qualité et le signal de l’image sont détériorés, le cadre n’est pas fixe, etc.
Sans titre
Comment renverser l’eau d’une bouteille dans un autre verre lorsque l’image du film est renversée et la lecture en « reverse » ? C’est possible, regardez ce film, c’est une expérience !
Escalier moustique
Escalier moustique met en parallèle quelqu’un qui descend les escaliers (avec un va-et-vient entre une lecture en avance normale et en reverse) et la capture d’un moustique. Enfin, le film se poursuit sur le gros plan d’un moustique écrasé sur une vitre de voiture.
J’ai froid
J’ai froid est un patchwork d’idées pris dans plusieurs de ses films. On retrouve la Tempérance de sans titre où la magie opère entre deux verres d’eau, les descentes et montées d’escaliers d’Escalier, les effets de « reverse » que l’on a dans Escalier moustique.
Carte de France
Assez drôle, Carte de France est un petit voyage cartographique où les déplacements se font aux doigts et où l’utilisation habituelle d’une carte de route est déroutée. Le doigt, dans ces différentes fonctions, montre une réflexion, menée avant le pointage des destinations. Ensuite, il met en place des piquets, élabore un plan de route qui, au final, ne semble pas vraiment adhérer à la carte.
Lumières, jeux
Lumières, jeux a été réalisé dans l’appartement de l’auteur. Après avoir discuté en feuilletant un bouquin, un des deux jeunes hommes joue avec la lampe de bureau. Il la balance telle une majorette et crée ainsi des jeux d’ombre et de lumière dans la pièce. Il semble essayer des choses pour tester l’enregistrement sur le film, et forme ainsi une sorte de ballet accéléré strombinoscopique.
Montage / démontage
Montage / démontage est un plan tourné-monté où on assiste en direct et de façon très instable, (il y a de nombreux mouvements de l’objectif et une lumière sombre) au montage et au démontage d’une cassette audio posée sur un bureau. Tour à tour, les mains défont la bobine, visse la cassette, marque son étiquette.
Escalier
Dans Escalier, la caméra prend le rôle de l’œil. D’abord, on prend le regard de quelqu’un de pressé, faisant des allers et venues dans un escalier. Le regard est en contre-plongée vers les marches. Il y a de quoi nous donner le vertige. Ensuite, il est à nouveau en contre-plongée, mais là , du haut de la fenêtre d’un immeuble qui donne sur une ruelle et rivé sur les nombreux passages de voitures et de piétons. Ansi, on observe les passages et se crée des histoires.