09/17 Confluence Paris

Les Films Sans Qualité


PROGRAMME

Ryksyk ou forceps
de Claude Bossion 1989, 9’, Super 8, couleur, sonore.
Avec Roger, Karine, Serge.

Un film sur la révolte d’un jeune homme. Il s’enferme dans sa voiture et dès qu’il en sort ça se passe très mal.Sa voiture c’est le ventre de sa mère, l’argent c’est les fers qui vont l’en extraire.C’est l’histoire douloureuse d’une naissance à l’age adulte.

Esquisse
de Pip Chodorov et Marie Laure Buisson 1991, 8’, Super 8, couleur, sonore.

Inspiré d’une étude sur le corps humain de Francis Bacon et d’un autoportrait de Picasso tenant ses pinceaux dans une main et son sexe dans l’autre, ce film esquisse une réflexion sur la non communication où circulent en figures isolées le peintre, le modèle, le cinéaste, l’acteur et le spectateur.

Je m’en vais chercher mon linge
de Pierrick Sorin 1987, 2’, Super 8, couleur, sonore.

Ayant retrouvé une bande magnétique sur laquelle j’avais improvisé à l’age de 4 ans une chanson en m’accompagnant à la guitare, j’exécute dans ce film un play back. Vingt trois ans séparent donc la voix de la bouche qui l’émet, par la magie de l’audio-visuel...

Réveils
de Pierrick Sorin 1987, 5’, Super 8, couleur, sonore.

Un personnage se filme le matin, dans son lit, dès qu’il est réveillé par les lampes qui l’éclairent ( 1800 Watts ) et par la radio ( réglée sur France culture ) programmées dans ce but. Il déclare ; micro en main, qu’il se couchera tôt, le soir, car il est fatigué et que " ça ne peut plus durer".
Ce film propose de considérer la caméra comme moyen d’enregistrer une déclaration relève d’une intention réelle dans une situation réelle. La répétition de cette déclaration suscite néanmoins une distanciation qui le situe dans un espace ambigu entre le véridique et le théâtre.
De même que l’on parle parfois de vidéo épistolaire, on peut parler ici de film témoignage d’un engagement personel face à la caméra et aux spectateurs virtuels. Le contenu de cet engagement et l’aspect du personnage font cependant tout de suite basculer le film dans la dérision.
La déclaration en se répétant affirme l’imposibilité de son auteur à y être fidèle et ce bien qu’il s’en punisse en s’infligeant un réveil pour le moins agressant.

Gestuel
de Michel Nedjar 1978, 20’, Super 8, couleur, sonore.
Avec Gael Badaud.

Oeuvre sur le corps, le mouvement et la couleur, offrant dans un vertige de vitesses un véritable poème abstrait. ( R.Bassian)

Labyrinthe obscur
de Hormoz Borbor, 10’, Super 8, sonore.

L’idée de départ du film était de transformer une simple histoire de poursuite meurtriére entre un assassin et sa victime en un processus plus complexe ; où la rencontre entre les deux personnages se plaçerait sous le signe du meurtre. En effet le personnage féminin du film découvre ses pulsions érotiques et morbides en assistant à l’un et c’est là que sa peur se transforme en fascination teintée de désir et de crime.

Entre-temps/Travelling Sul
de Maione De Queiroz Silva 1990, 3’, 16 mm, couleur, sonore.
Avec Antoinie Bergmeyer.

Entre-temps devient Travelling Sul deux aprés sa réalisation.
Les paroles sur le sable sont de Nietzsche : le voyageur dans le Gai Savoir. Les extraits de la Divine Comédie sont de Dante. Les musiques se proménent entre l’Afrique, Bali et le Brésil.

Et pour aller sur l’autre rive ?
de Hélèna Villovitch 1990-1992, 15’, Super 8, couleur, sonore.

Cet ensemble filmique est composé jusqu’à ce jour de cinq portraits d’artistes et ponts.
Sur et sous le Ponts-Neuf, David T.V. répond par gestes à des questions, Louis Bretagne traverse le Pont Mirabeau en équilibre sur une bande blanche, Frédéric Charpentier fait le point sur le Pont de Passy, Kirk (Black) Sifichi lit un poème en américain sur le Pont de Grenelle, et le groupe 0 ( ensemble vide ) se rassemble et se disperse sur le Pont Maraî cher. Il s’agit d’un travail en cours, qui peut être vu à toutes les étapes de sa réalisation.

La visite
de Christophe Folcher, 7’, 16 mm, couleur, sonore.
Jean a besoin d’argent, Béatrice triche, Bon appétit.

Vestiges, incertain regard sur la ville
de Christophe Bamy 1991, 3’, Super 8, couleur, sonore.

Un songe
de Pierre Curiale, 6’, Super 8, couleur, silencieux.

Un songe est une tentative d’écriture poétique de l’image cinématographique. Un moment d’errance dans les limbes de l’inconscient où se meuvent images lumineuses et obscures. Un film pour effleurer la beauté silencieuse des rêves.

Transe
de Agathe Gris 1991, 2’, Super 8, couleur, sonore.

Litle Birdy Told Me So - C’est mon petit doigt qui me la dit
de Agathe Gris 1992, 2’, Super 8, couleur, son direct.

Tronco Luxurioso, Dans le jardin du sommeil d’amour
de Olivier Bougnot 1992, 12’, Super 8, couleur, sonore.

Sans titre, muet
de Christophe Demonfaucon 1992, 3’, 16mm, N&B, silencieux.

SID A IDS
de Yann Beauvais 1992, 6’,16 mm, couleur, silencieux.

Un tract cinématographique à propos de sida et de l’utilisation politique de cette maladie dans la société française.

Le poulet noir
de Catherine Didier et Claude Reynaud 6’, 16 mm, sonore.
Avec Pascale Spenger, Catherine Didier, Claude Reynaud.

Le poulet apprend-t-il à voler ?
Car il se perd entre la mer et le sable.
Le poulet au ciel est envoyé.
Mais, y a-t-il un enfer des gallinacés ?
La mariée a un air de souffre-douleur.

Essaie sur l’expressivité manuelle
de Claude Bossion 1992, 3’, 16 mm, couleur, silencieux.

Ce film est le premier numéro d’un série sur l’étude de l’expressivité manuelle pendant la marche. Il décrit l’usage de la main dans un marché rue Montorgueil et sur les champs Elysées le dimanche après midi.
Notre première observation est qu’il y a deux sortes de mains :
Les mains qui travaillent et qui sont utilisées pour acheter des objets, pour les transporter d’un lieu à un autre ... Ces mains présentent un intérêt socio-historique.
Les mains en libertés qui ne servent à rien ne sont pas commandées consciemment par le marcheur. Elle deviennent révélatrices d’une personnalités en une fraction de seconde. " c’est le moment où je pense que j’ai un corps".

La chute des corps ou le pressentiment du suicide
de Christophe Parre 1986, 8’, 16 mm, couleur, sonore.

Gratouille
de Cora Arama 5’, Super 8 gonflé en 16 mm, couleur, sonore.

De luxe
de Nathalie Saphier 1991, 3’, Super 8, couleur, sonore.

Filmé en novembre 1991, aus Buttes Chaumont, une journée impossoblement froide, avec une caméra qui marchait à peine.

Studie 1 (Etude 1)
de Birgit-Maria Wâlisch 1989-90, 33’33’’, 16 mm, N&B et couleur, sonore.

Sans sujet-une recherche.

Mise à jour: jeudi 17 septembre 1992